Preppy, oui, mais parisien

Que les puristes soient prévenus notre preppy n’est pas l’original, ce jeune américain qui passe ses vacances dans les Hamptons habillé par Ralph Lauren ou Tommy Hilfinger d’un chino, un blazer blasonné, une cravate universitaire et des penny loafers aux pieds. Il y a quelques années la mode du preppy a débarqué en force et nous avons tous craqué pour les pulls de cricket  col V à porter avec un noeud papillon et un chino beige – souvenez vous, c’est à moment précis que le chino a fait son grand retour dans nos placards.

Depuis, quelques saisons ont passé et comme souvent dans la mode masculine nous nous sommes débarrassé du total look caricatural pour intégrer durablement plusieurs éléments dans notre garde-robe. Le preppy est donc toujours vivant mais il s’est policé, son style s’est affiné pour gagner en subtilité. Au risque de paraître un brin snob, nous pourrions dire qu’il est devenu plus parisien. Si au final cette mode a permis à quelques hommes de se rapprocher de la figure éternelle du dandy, nous ne pouvons que nous en féliciter.

Quid du preppy aujourd’hui ?

S’il est une pièce que nous avons adoptée depuis son arrivée, c’est le chino. Grâce a la variété des coupes, il s’adapte aux morphologies de chacun même si depuis quelques saisons les modèles légèrement resserrés sur le bas de la jambe s’imposent, avec notamment les versions proposées par les marques Suit et Ontour. L’explosion des couleurs s’est calmée pour revenir à des valeurs sûres : marine, beige ou bordeaux. Et puisque notre preppy n’est pas canonique, avouons qu’un pantalon cigarette à chevrons constitue une belle alternative cet hiver.

Seconde pièce indispensable : la veste. Nous sommes aussi loin de la veste de costume que du  blazer bleu marine à bouton doré. Les vestes se font souples grâce au jersey, elles sont courtes et près du corps pour flatter la silhouette. Bref, il s’agit avant de ne pas s’engoncer dans un uniforme mais de se réapproprier un vêtement contre lequel nos pères se sont battus.

Ajoutons la petite touche finale qui nous fait craquer, le noeud papillon pour un look à la Blaine Anderson (plutôt qu’Elio di Rupo… sans offense pour nos amis belges).

Notre modèle porte:

Chemise Ben Sherman (75 euros)
Pantalon Hamaki-Ho (110 euros)
Veste Common People (230 euros)
Chaussures H Mens by Hudson (135 euros)
Chapeau Christy’s Hat (70 euros)
Noeud Papillon Boutique (homme) (40 euros)

Photographe : David Pacilly-Loisel / Modèle : Charly / Stylisme : Axel Brachat / Make-up & Hair : Mickael Lescure / Photo : DNA Photography France (c)